Le boîtier Argon one, de chez Argon Fourty, est extrêmement prometteur. Voici mes premières impressions sur le déballage et l’installation de la version Raspberry pi 4 de ce boîtier.
A première vue, ce boîtier est magnifique. Cela dit, c’est subjectif, chacun ses goûts. Il s’agit d’un boîtier en aluminium à dissipation thermique passive et active. Il déporte toutes les prises latérales du Raspberry pi à l’arrière du boîtier, ce que je recherchais depuis le vieux boîtier Media Pi que j’ai toujours dans son carton. Il gère aussi un bouton d’alimentation actif, et dispose d’une option Infrarouge, non fournie d’origine. Cela dit quelqu’un d’un peu bricoleur pourra facilement l’ajouter.
La boîte contient :
- La manuel d’installation, en anglais, mais très bien illustré;
- La coque supérieure;
- La coque inférieure;
- Le déport de connexions latérales dans un sachet antistatique;
- Les accessoires (vis, tampons thermiques, pieds) dans un second sachet.
Pour en voir de belles photos prises en studio, voici la fiche produit du fabricant : Argon ONE Pi 4 Raspberry Pi Case.
Ce boîtier est constitué de deux coques. La coque supérieure en aluminium permet la dissipation thermique passive grâce à deux guides qui descendent jusqu’au puces et à deux tampons thermiques autocollants (fournis) qu’il vous faudra installer. Il gère aussi la dissipation active en évacuant l’air du ventilateur. Une trappe magnétique sur le dessus donne accès au GPIO déporté tout en servant d’évacuation d’air. La prise réseau en un peu juste et difficile à insérer. Un coup de lime ne serait pas du luxe.
La coque inférieure en plastique semi-transparent permet de visualiser à travers les LEDs du Raspberry pi 4 et des LEDs infrarouge si vous les installez. Je reviendrais dans un prochain article sur cette option qui me plaît bien.
Il est fourni avec 2 circuits. L’un, déjà installé dans la coque en métal, gère le bouton d’alimentation, le ventilateur, le déport du GPIO, et le port infrarouge optionnel. L’autre, à installer soi-même, gère le déport des prises latérales à l’arrière du boîtier.
On voit un peu partout sur Internet des gens qui se plaignent que leur Raspberry Pi ne démarre pas. Je rappelle donc ici à quel point il est important d’utiliser une alimentation officielle, ou à minima prévue expressément pour alimenter un Raspberry Pi, et pas n’importe quel chargeur de téléphone. Charger une batterie n’est pas du tout la même chose qu’alimenter un ordinateur, et les constructeurs de chargeur n’ont donc pas le même cahier des charges.
L’installation logicielle du boîtier est toute aussi simple. Un script, indiqué dans le manuel, permet d’installer le support du ventilateur et du bouton d’alimentation. À date, je n’ai testé que l’installation sous Raspbian, mais sur la partie blog du site officiel (dont je vous ai communiqué l’adresse plus haut) vous trouverez des articles sur son installation spécifique sous OSMC, RecalBox, LibreElec, et peut-être même d’autres depuis.
Concernant la dissipation thermique, je n’ai pas réussi à dépasser les 35°C en plusieurs heures de fonctionnement. Donc je ne saurais dire si le ventilateur fonctionne ou est silencieux, tellement la dissipation passive est déjà efficace. Je le pousserais un peu plus dans le prochain article sur le sujet.
En conclusion, je trouve ce boîtier beau, bien pensé, efficace. Il va très certainement prendre la place de mon émulateur. Probablement aussi de mon lecteur multi média (LibreElec) s’il est compatible avec mes lumières d’ambiance. Et je pense aussi me faire un second poste de travail basé sur un Raspberry Pi, qui utilisera ce boîtier. Il reste des recherches à faire et des choses à dire à son sujet, qui donneront lieu à au moins un autre article.