Dagoma Discovery200

Dagoma Discovery200 – Découverte

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La Dagoma Discovery200 est une imprimante 3D Française au rapport qualité prix imbattable. À 299 € dans sa version en kit, elle affiche un volume de travail de 20 cm x 20 cm x 20 cm, une précision horizontale de 12,5 microns, et de 10 microns en vertical.

J’ai découvert cette imprimante grâce à Korben. J’ai fais quelques recherches sur le net, ai consulté quelques comparatifs, et je me suis lancé.

Très certainement victime de son succès, Dagoma a du mal à approvisionner ses clients. La mienne a mis 3 semaines et demie à arriver. C’est dur pour quelqu’un d’aussi impatient que moi 🙂 Cela dit, pour se faire pardonner, ils ont glissé une demi-bobine de PLA noir dans le colis. C’est très commercial, excuses acceptées !

Je ne vais pas vous expliquer comment la monter. D’autres l’ont déjà fait. Par contre, la Dagoma Discovery200 évolue constamment. De fait, la procédure de montage change un peu d’une version à une autre. Je vous conseille en plus du guide de montage, la vidéo de Bricolo et Mulot, qui permet d’avoir son ressenti et de profiter de son expérience.

On se rend assez rapidement compte que pas mal d’inconvénients que l’auteur évoque dans sa vidéo ont déjà étés mis à jour par Dagoma. J’ai l’impression que le fabricant écoute ses clients et répond à leurs attentes.

Dagoma prévoit 3h et demie de montage. Il m’a fallu le double, et à priori pareil pour Bricolo et Mulot. Plus l’étalonnage, qui peut être assez long aussi. Mais la plus belle récompense reste ce moment où on allume la Dagoma Discovery200 pour la première fois et que tout fonctionne du premier coup, signe que la procédure est bien décrite.

Sans refaire la procédure, je vais simplement vous livrer quelques retours :

  • Comme pour tout assemblage, repérez bien quelles vis vont à quel endroit ! J’ai du revenir sur certaines étapes et c’est très chronophage.
  • Le câblage du palpeur inductif m’a semblé un peu crade. Comme je suis équipé en connecteurs Dupont, j’ai arrangé cette étape à ma sauce.
  • Je n’aime pas trop le plat de nouilles qui se trouve sous le plateau. Je vous conseille de mettre de côté quelques serre câbles. Au pire, en récupérant les 3 « tortillons » qui maintiennent les câbles neufs dans le colis, ça fait toujours plus propre.
  • J’ai l’impression que le plateau, sur ma machine, a été fait à l’envers, à moins que ce ne soient que les fraisages de têtes de vis qui soient du mauvais côté. Les bords adoucis se retrouvent sous le plateau, et l’étiquette qui porte son numéro de série, du côté sur lequel j’ai collé le buildTak. Je n’ai réalisé la connerie qu’après l’avoir faite. Donc quoi qu’il advienne, dès que vous avez déballé la machine, prenez en photo l’étiquette ou notez le numéro de série, parce qu’à mon avis, la mienne est foutue. (Message à Dagoma: Pas mal de fabricants indiquent le numéro de série sur la facture, cela dit c’est chiant à faire. Peut-être un double de l’étiquette glissé dans le carton ?)
  • Sauf mauvaise manipulation de ma part, la carte SD fournie d’origine était vierge. J’ai du télécharger son contenu et le mettre dessus. Heureusement, j’ai pu trouver assez facilement les fichiers.

J’ai vu sur des forums que des gens se demandent si le scotch bleu, c’est juste pour faire joli. Ben nan. Sans, ça va imprimer, « y’en a qu’on essayé, y-z’ont eu des problèmes. » Le scotch bleu en question sert à la fois à faire adhérer le plastique, parce que si la pièce se décolle en cours d’impression, ça fini en boucherie; et à vous permettre de décoller la pièce terminée. Il faut le changer toutes les 3 impressions en moyenne. L’autre option, que j’ai choisi, c’est le Build Tak, un genre de sticker en Téflon au format du plateau, qui fait la même chose mais de façon bien plus durable. Si j’ai bien compris, il tient plusieurs mois, en utilisation industrielle de la machine. Attention lors du montage aux « collages involontaires ». C’est la seule difficulté.

N’utilisez pas d’outils métalliques (spatule, pince, etc) sous le palpeur lorsque la machine est en service. La machine croit sentir le plateau, et il n’y a rien de tel pour gâcher de la matière. Dans les vidéos de Dagoma, on les voit d’ailleurs utiliser des pinces en plastique pour retirer les excès de matière. Un cure-dent fait tout aussi bien l’affaire.

J’en suis toujours à l’étalonnage. Mon but étant de réussir une impression parfaite du modèle d’origine, le médaillon, ou porte clé Dagoma, avant d’attaquer le téléchargement ou la création de modèles. D’autant que comme vous le savez déjà si vous avez lu d’autres de mes articles, je suis un extrémiste de l’Open-Source, et personne ne me fera utiliser un OS fermé, chère et instable, dont je me refuse même à citer les deux noms.

Pour se faire, je fais des allers-retours entre l’imprimante et le PC avec la carte SD, dans laquelle je modifie l’instruction G1 Zxxx, ligne 21 du fichier dagoma0.g afin de calibrer la hauteur de la première couche d’impression d’après ce que j’ai pu lire sur le net.

On peut aussi modifier la hauteur du palpeur inductif de la Dagoma Discovery200, mais je préfère l’étalonnage logiciel à l’étalonnage matériel.

Cerise sur le gâteau, la Dagoma Discovery200 est auto-réplicante. Les pièces de rechange peuvent être téléchargées ici, et sont à imprimer avant d’en avoir besoin !

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